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Prêt à taux zéro : les nouveautés 2018

L’actualité du prêt à taux zéro : nouvelles conditions d’obtention

Une incitation bienvenue pour l’achat d’une résidence principale

Le prêt à taux zéro (PTZ) est un prêt aidé par l’État. Il permet d’acheter un logement lorsque l’on n’a pas été propriétaire de sa résidence principale au cours des 2 dernières années et sous conditions de ressources.
Le montant consenti pour un PTZ dépend de la zone d’achat du logement. Il ne peut d’ailleurs financer qu’une partie de l’achat qui doit obligatoirement être complété par un ou plusieurs prêts et par éventuellement un apport personnel. Le PTZ peut être consenti pour un logement neuf ou ancien avec des travaux.

Conditions d’accès

Les conditions d’accès au PTZ vont être revues Les députés de l’Assemblée Nationale ont voté une reconduite du PTZ pour les deux années à venir. Les zones géographiques dites non-tendues, communes de villes moyennes et zones rurales de catégories B2 et C, sont concernées.
Cependant le Crédit foncier a publié une étude sur les effets du dispositif qui démontre que 60% des PTZ accordés en 2016 ont justement été consentis pour des financements en zones B2 ou C. Ces résultats ont donc fait réfléchir le législateur qui souhaitait plutôt étendre l’éligibilité au PTZ pour les zones dites tendues c’est-à-dire classées en zones A et A bis.
Cette contradiction a bien failli faire annuler purement et simplement la prolongation des mesures d’accord du prêt pour les zones dites non-tendues.
Devant les vives protestations des maires des communautés rurales et des professionnels de l’immobilier elles restent quand même éligibles au PTZ pour deux années supplémentaires.

Des demandes de garantie en baisse

La quotité du prêt est cependant abaissée de 40% à 20% pour les zones classées B2 et C. Le PTZ est devenu une mesure très populaire. Le volume des PTZ a progressé de 239% en 2016. Ce sont 559.000 ménages primo-accédants qui sont devenus propriétaires dont 142.000 dans le neuf et 417.000 dans l’ancien. L’accession à la propriété a en fait représenté 70% des opérations immobilières résidentielles dans le neuf et dans l’ancien.
Ce franc succès a été rendu possible par l’effet conjugué de la baisse des taux d’intérêt entre 2008 et 2016 et par la hausse de la quotité, qui est la part de la dépense pouvant être financée par le prêt, ainsi que par l’allongement du différé de remboursement.

Le nombre de PTZ consentis a augmenté de 98% entre 2015 et 2016 avec un montant moyen de 64.400 euros par financement. Le PTZ représente désormais 5% des crédits immobiliers en France.